Maison de la création

Une exposition d'Anne-Claire Noyer et Caliban Ramirez, artistes en résidence à la MC Gare

L'exposition sera accessible durant les horaires d'ouverture du centre culturel (du lundi au vendredi de 9:00 à 17:00) et lors des événements.
Vernissage le jeudi 22 juin > toutes les infos ICI

Caliban Ramirez vous propose une intervention urbaine autour de la symbolique du jeu d'échecs. En adoptant une démarche de manifeste, il encourage la participation citoyenne et la prise de conscience collective sur des enjeux qui lui sont chers. Anne-Claire, quant à elle, vous invite à entrer au cœur d'un décor immersif inspiré de l'imagerie de la chemise hawaïenne.

Ces deux artistes ont en commun le travail du papier. Chez Anne-Claire, il est utilisé en modelage et bas-relief, tandis que Caliban réalise son propre papier sur lequel il vient imprimer en linogravure.
Cette exposition vous invite à une immersion dans leurs deux univers.

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Anne-Claire Noyer a un amour dégoulinant pour l'ornement, une fascination pour ce qui relève du trompe l'œil, du leurre. Son travail s'articule autour de l'idée de la décoration et de la célébration. Elle a une pratique multiple qui combine fantaisie, humour, design textile, photographie, gâteaux, sculpture en papier mâché, installation et performance. Elle s'intéresse à la porosité entre l'art et le design, la fonctionnalité et la décoration.

Grâce à sa résidence de cinq mois à la MC Gare, Anne-Claire a pu travailler sur une notion qui lui tenait à cœur depuis longtemps: la création d'un décor immersif. Elle s'est inspirée de la figure de la chemise hawaïenne et de son iconographie exotique pour proposer un décor en carton-pâte, qui évoque les paysages de rêve d'un monde standardisé qui n'existe que dans les fantasmes.

A l'occasion de la fin de sa résidence d'un an à la Maison de la création, Caliban Ramirez propose une intervention dans l'espace urbain autour de la symbolique du jeu d'échecs.
Le jeu d'échecs en lui-même évoque les notions de stratégie, le pouvoir, la hiérarchie. Mais au-delà de ces évidences, chacune des pièces est en elle-même un symbole : le cavalier représente l'indépendance, la tour évoque la mort et le passage, le fou incarne l'originalité... En incorporant ces idées dans l'espace urbain, Caliban veut encourager les passant.es à réfléchir à la manière dont ces concepts se manifestent dans leur propre quotidien et dans la société qui les entoure.
Pour ce projet, Caliban adopte une démarche de manifeste : au moyen d'actions symboliques, il cherche à mettre en évidence des messages clés et inciter à la réflexion critique.